lundi 14 septembre 2009

Groß bobos aber nicht Kaput!! 3400km et des pansements...

D'oslo a Wiesbaden en Allemagne, nous avons tente d'echaper encore un peu a l'automne.
Fin aout nous sommes arrives a Helsingor au Danmark a 40 km de Copenhague. Dans cette jolie cite ancienne, nous avons rencontre Glen qui nous a emmene chez lui pour utiliser internet. Finalement, nous avons passe un bon moment a boire un cafe et discuter de la capitale. Une visite guidee est preparee sur google map.


En ce samedi apres midi, nous grimpons dans un train direction Copenhaguen pour ne pas rater la chaude ambiance de la capitale le soir venu. Glen nous a propose de le rejoindre dans un bar a vin mais les choses vont se passer differement.
En effet, nous avons un "bon" pour un restaurant ici meme (merci Dany!!) et nous avons bien l'intention de nous lacher! La ville offre en effet tout un tas de tentations pour nous qui vaguabondons depuis Oslo. Apres un dine au "Caphorn" dans la jolie rue de Nyhavn, devant les vieux bateaux, nous terminons notre delicieuse bouteille de Cote de Bourg (dont nous avons souvent reves) en terrace. Nous y rencontrons Max et Helene, un couple de francais qui revient d'Icelande! Nous filons au cafe voisin pour descendre quelques verres ensemble et partager nos aventures. Quand ceux ci repartent, nous continuons sur notre lancee et rencontrons peu apres un autre couple de Norvegiens, des musiciens en vacances ici. Avec Monika, nous discutons d'Herbjorg Wassmo, une auteur de son pays que j'aime et sur laquelle elle a ecrit a l'univerite...

Voici l'adresse de son MySpace, pour decouvrir cette douce voie nordique, un brin melancolique:
http://www.myspace.com/monikanordli

Nous quittons la magnifique Copenhaguen et ses toits verts de gris le sur-lendemain, en suivant la cote. Le beau temps et le vent sud-ouest nous accompagnent. Ce dernier ne nous lachera pas.


Pour notre derniere nuit danoise, nous rencontrons un etre special:
A la tombee de la nuit, entre chiens et loups dans la campagne plate, nous demandons a un homme en train de reparer un vieille caisse, si le champs d'a cote peut accueillir notre tente.
Il s'agit du meme garagiste que dans le film "U-Turn"! Un cingle a tete de cingle dans son antre mecanistique... Dans son anglais impeccable mais hache, il annonce triomphant "You can have my backyard...For free!!!!". Grand prince. Il repete 10 fois que c'est gratuit en boitillant et nous accompagne dans son jardinet, encombre de vieilles mobs, en attente de reparation. Il se lance un moment sur le sujet. S'arrete toutes les 30 secondes, nous fixe, goguenard, et explose d'un rire tonitruant! Nous aussi nous sommes mort de rire, mais nous de savons pas quoi repliquer car notre vocabulaire mecanique est limite.
Le rendez-vous pour le cafe est prit pour 9h. Nous nous couchons sales et creuves, apres avoir vide une bouteille de cherry wine (!), qui nous detend bien.
Le lendemain nous frapons 3 fois a la porte mais Erik, notre drole d'hote, ne se reveille pas. Nous partons donc pour Rodby, dernier port avant l'Allemagne
.

Sur la route, Cedric relate les evenements de la nuit:
Pendant 2h, le fou furieux a prit en main sa bagnole et a tourne autour de la maison en faisant rugire le moteur en 1ere et sde. En pleine nuit, derapag
es controles, coups d'accelerateurs rageurs, jusqu'a un bruit de pare-choc qui eclate non-loin. Ensuite il l'a entendu parler et ruminer pour lui-meme dans la maison. Heureusement, je ronfflais et n'ai rien entendu...

Et nous voici apres quelques heures dans le "no-man's-land" de Puttgarden (sans compter les hectares-carres de palettes de bieres du magasin de frontiere), point de depart de notre marathon du train allemand jusqu'a Cologne. Il nous faut 20h pour y arriver, dont 9 dans la gare de Breme ou nous arrivons a minuit. Nous observons la le "bal" d'hommes et de femmes a la derive, qui forment un noyau de folie douce sur les bancs metalliques de la salle des "pas perdus". Et pourtant...
Nos yeux sont comme des cameras qui saisissent ces moments surrealistes et tragiquement banaux. La fatigue augmente notre acuite a saisir cette "insoutenable legerte" de ces vies, casses quelque part, "attendant Godo". Chaque gare est une arche de solitudes, d'alcoolisme, une nef de fous anonymes, ouverte aux quatres vents, a la croise des flux des migrations quotidiennes.
Une valise aux pieds pour un improbable depart, des monologues interieurs a hautes voies, recites comme des mantras, les fous rires des clochards en position foetale, moqueries des gardiens qui les connaissent, coups de coleres et retrouvailles joyeu
ses autour du vino blanco a 4 sous.
Au matin, la gare se remplit a nouveau et nos voisins disparaissent dans la foule, avant d'etre remplaces par ceux que nous appelons "l'equipe de jour".
Nous partons.

A 14h, nous arrivons a Cologne, ou se tient la foire du co
mmerce equitable. Toutes les chambres sont louees. Nous parvenons quand meme en fin de journee a la "Welt Empfanger", une jolie auberge accueillante et originale (http://www.koeln-hostel.de/). Malgre la fatigue, il nous faut encore faire plein de trucs, comme une lessive, histoire d'arriver frais au mariage de Jan et Kerstin demain.

Lendemain, samedi 05 sept. grosssse Katastrophe!!!!
Cedric renverse une tasse de the bouillante sur ma jambe: brulure du second degre de la taille de la main. La chaire est a vif, il y a de nombreuses cloques pas belles du tout, 3h avant la ceremonie!!!
20minutes de douches froides, un empactage de gazes et sparadr
ap et un doliprane plus tard et nous voila devant Santa Maria im Kapitol.
Tout le mariage se passe vraiment tres bien. Au debut du repas, les maries presentent l'ensemble des tables d'invites. Nous sommes a la table internationale avec les cousins d'Amerique et d'Angleterre! Les plats et les jeux se succedent dans une ambiance joyeuse. Les invites se melangent vite, grace aux presentations. Il y a beaucoup de chansons, des photos, un livre d'or, des emotions fortes...


Le lendemain nous ne pouvons pas rouler a cause de la brulure. Apres le brunch du "retour", ou nous disons aurevoir aux jeunes maries, direction la gare pour Wiesbaden. Franck, l'oncle de Cedric nous y accueuil. Et nous sommes la bas depuis, apres une grosse semaine a


profiter de la famille et a prendre du repos. Nous faisons de bonnes ballades a
vec Margot et Patrick et passons une journee geniale de presentation du voyage aux eleves de Franck, dans le lycee de Francfort ou il enseigne le francais et l'allemand. Nous repondons aux questions des eleves et nous amusons beaucoup a discuter avec eux.


Apres un dernier avis medical, pris aujourd'hui meme, nous pouvons reprendre la route dans 2, 3 jours. Il reste encore au moins 1000 km alors que nous nous enfoncons dans les plis de plus en plus rouges et ors de l'automne. Il ne faut pas trainer!

2 commentaires:

  1. et maintenant ?
    what's up?
    dinette

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  2. Bonjour à vous nos chers vélotrotteurs et aussi à vous tous qui pensez au dur labeur imposé à Marcelle et Robert( le général).Ont-ils eu droit à un contrôle technique avant de retourner en piste? C'est sur, ils ne doivent pas faire cécession... Alors on veut des nouvelles de Marcelle et Robert,des sacoches et des duvets et de tous les autres et même de l'opinel. Une bonne route c'est comme une bonne chaussure, il lui faut des bons lacets. Bonne route et bon vent arrière et plein de bonnes choses pour la suite.
    Marie-jO & François.

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